Félix-Antoine Robert

« Partager notre histoire, c’est garder espoir. » J’ai souvent entendu ma mère dire cette phrase lorsque j’étais en traitement et ce n’est que bien des années plus tard que j’en ai compris tout le sens.

 

L’adolescence étant une période charnière dans la vie d’un jeune; période où on ressent le besoin d’être accepté et de s’épanouir. Il devient ardu de le faire lorsqu’on est étiqueté par la maladie et que la chimiothérapie nous restreint dans nos activités.Félix-Antoine

Félix-Antoine, guéri d’un rhabdomyosarcome.

Aujourd’hui âgé de 28 ans et après avoir traversé deux cancers je prends conscience de l’importance du soutien tant physique que moral. Lorsqu’on atterrit dans un monde d’hôpital, d’examens médicaux et de chimiothérapie tout se passe à une vitesse folle et il est difficile de comprendre l’ampleur que prend une telle situation. Il est facile de se sentir seul.

Félix-Antoine dans son uniforme de football.

 

Heureusement, de simples gestes de la part de notre entourage peuvent nous faciliter la vie. Par exemple, j’ai eu la chance de poursuivre ma saison de football même lors de mes traitements. Nul besoin de vous dire que je n’étais pas en première ligne, mais à ce moment-là, le fait d’être considéré comme un membre de l’équipe à part entière représentait beaucoup à mes yeux.

Encore aujourd’hui je m’implique auprès des jeunes atteints de cancer, car je sais à quel point l’épreuve qu’ils traversent peut être éprouvante et à quel point un réseau de soutien peut, pendant un instant, permettre de se dissocier de la maladie.

J’espère marquer ses jeunes autant que certaines figures autour de moi ont pu le faire, que ce soit par un grand ou un petit geste.

Sachez qu’à travers ces fondations telles que la Fondation Charles-Bruneau, vous pouvez contribuer à l’amélioration du bien-être de tous ces jeunes atteints de cancer et à partager vous aussi leurs histoires. – Félix-Antoine

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